Le nouveau dispositif d’encadrement des avantages prévoit la possibilité de conventions simplifiées.

Six mois après l’entrée en vigueur, point sur le sujet…

L’activité côté réunions professionnelles locales ressemble beaucoup à un encéphalogramme plat. Néanmoins, vu l’énergie que l’on doit déployer dès lors que d’autres professionnels de santé que des médecins sont au rang des invités, on peut se demander si ce n’est pas plus mal.

En effet, seul le CNOM a sauté le pas et est signataire des fameuses conventions simplifiées. Si des discussions sont en cours depuis plusieurs mois entre les autres instances ordinales , le LEEM et le SNITEM, elles n’ont pour l’instant pas abouti.

Il semble que l’Ordre des Chirurgiens Dentistes et celui des Masseurs-Kinésithérapeutes se montrent parmi les plus enclins à déployer le dispositif, moyennant quelques ajustements pour le CNOMK qui voit là l’occasion de faire la chasse aux kinés non encore inscrit à leur ordre.

Du côté des infirmiers, signataires d’une convention simplifiée ancien régime, on aurait pu penser que cette expérience les conduirait à une signature rapide. Las, le faible volume de dossiers reçus conduit à une remise en question de l’intérêt du dispositif. C’est bien dommage pour les industriels ayant une forte activité hospitalière qui voient ainsi une piste de simplification de l’organisation des staffs  s’éloigner.

Mais combien même de nouvelles conventions simplifiées venaient à être signées, leur mise en place technique serait impossible car la plateforme EPS montre une nouvelle  fois l’étendue de ces limites en ne permettant pas la soumission des dossiers.

Bref, si l’on espère que la situation sanitaire s’améliore rapidement pour entrevoir un retour à une activité « normale », on espère aussi que les outils à notre disposition pour traiter les dossiers suivront…